Nos initiatives

Expérimentation "As du Cœur" : l’APA au service du soin

 As-du-coeur-2025-logo.png

Ensemble vers une activité physique remboursée par l’Assurance Maladie  

L'expérimentation multicentrique "As du Cœur" qui s'est déroulé sur la période 2021 / 2022, est un programme novateur visant à intégrer l'Activité Physique Adaptée (APA) dans le parcours de soins des patients atteints de maladies cardiovasculaires.

Porté par Azur Sport Santé avec l’accompagnement du ministère des Solidarités et de la Santé, du Ministère chargé des Sports et de l’Assurance Maladie, ce projet a démontré que la pratique régulière d'une activité physique, combinée à un accompagnement personnalisé, améliore significativement la santé des patients tout en réduisant les dépenses de santé publique.

Informations clefs de l'expérimentation : 5 régions de France, 11 départements, 9 SMR Cardiologie, 38 structures d’accueil et 466 patients

Statut de l'expérimentation : Finalisée, le programme As Du Cœur a été validé par le comité technique de l’innovation en santé début 2025. Les autorités attendent la fin de l’ensemble des expérimentations menées dans le cadre de l’article 51 avant de se prononcer sur une éventuelle généralisation. Un suivi de cohorte à 4 et 5 ans est envisagé pour évaluer le niveau d'engagement dans la pratique suite à la réalisation des programmes.

Photo-As-du-coeur-1.png

276 000€ 

Coût de l’expérimentation

Photo-As-du-coeur-2.png

3 200€

Diminution des dépenses de santé moyenne par personne

Photo-As-du-coeur-3.png

1,2 M d’€ 

Economie nette pour l’assurance maladie

Photo-As-du-coeur-4.png

163 M €

Economies par an si 30% des 68 000 patients réadaptés annuellement bénéficient d'As du Cœur

Les objectifs de l'expérimentation

  • Améliorer la santé des patients par une activité physique régulière.
  • Réduire les réhospitalisations et la mortalité.
  • Diminuer les dépenses de santé publique.
  • Favoriser une transition entre soins en milieu médical et pratique autonome. 

Plus d'informations sur l'étude

Aux patients ayant suivi une réadaptation cardiovasculaire dans l'un des neuf centres de Soins Médicaux et de Réadaptation (SMR) partenaires, répartis dans les régions :

  • Auvergne-Rhône-Alpes
  • Bretagne
  • Centre-Val de Loire
  • Occitanie
  • Sud-Provence-Alpes-Côte d'Azur.  

Phase 1 : Réadaptation cardiovasculaire en centre de Soins Médicaux et de Réadaptation (SMR). 

Phase 2 : Programme d'Activité Physique Adaptée - APA thérapeutique de 5 mois, incluant :  

  • 2 séances d'APA encadrées par semaine.  
  • 1 séance d'APA en autonomie par semaine.  
  • 4 ateliers éducatifs pour favoriser une pratique durable.  

Schema-As-du-Coeur.png

Après la réadaptation en SMR, les patients sont orientés vers des structures d'APA sélectionnées selon un cahier des charges qualité. Le programme est entièrement pris en charge par l'Assurance Maladie (592€/personne), sans avance de frais ni reste à charge pour le patient. 

Pour une immersion dans le parcours "As du Cœur", visionnez cette vidéo explicative :  

Les centres de Soins Médicaux et de Réadaptation - SMR

Région Auvergne - Rhône Alpes

Région Bretagne 

Région Occitanie 

Région Sud – Provence Alpes Côte d’Azur 

Liste des structures  

AUVERGNE – RHONE ALPES 

BRETAGNE

CENTRE VAL DE LOIRE

OCCITANIE

SUD – PROVENCE ALPES COTE D’AZUR 

Des patients plus actifs et en meilleure santé 

Parmi les 466 patients inclus dans le programme et comparés à 311 témoins accueillis dans les mêmes services de réadaptation, les résultats sont sans appel :

  • Le taux de patients devenus suffisamment actifs a progressé de 34 %, alors qu’il baisse de 50,8 % chez les témoins.
  • La qualité de vie, mesurée par le score EQ-5D (0 = santé très altérée, 1 = santé parfaite), est passée de 0,969 à 0,977.
  • La pérennisation de la pratique est remarquable : un an après, 84,5 % des patients poursuivent une activité physique régulière ; ils sont encore 82,8 % deux ans plus tard et les résultats à 3 ans restent sur la même dynamique avec près de 82 % de maintien dans la pratique.

En termes de suivi, nous questionnons les personnes grâce à différents questionnaires : Marshall, EQ-5D ainsi que des questions autour du niveau de satisfaction des programmes. À ce jour aucun suivi de cohorte scientifique de cette ampleur n’a été réalisé avec pour cœur de questionnement l’Activité Physique. 

Pour donner suite aux résultats encourageants du programme As Du Cœur, validés par le comité technique de l’innovation en santé en 2025, Azur Sport Santé milite activement pour que l’activité physique adaptée (APA) puisse être remboursée par l’assurance maladie. Cette expérimentation a démontré que le dispositif est reproductible, réalisable et économiquement viable. Pour autant, aucun engagement officiel n’a encore été pris par le Ministère de la Santé. 

Les autorités attendent la fin de l’ensemble des expérimentations menées dans le cadre de l’article 51 avant de se prononcer sur une éventuelle généralisation. Si certaines pathologies comme le cancer bénéficient déjà de régimes spécifiques, elles restent fortement encadrées par des protocoles médicaux stricts. 

Le Ministère privilégie une approche par grandes familles de pathologies, probablement afin d’éviter la multiplication de dispositifs trop hétérogènes. Le modèle mis en œuvre dans As Du Cœur pourrait ainsi servir de référence pour les autres prises en charge « cardio ». 

En somme, malgré des avancées notables et des résultats probants, la reconnaissance institutionnelle et le remboursement généralisé de l’APA ne sont pas encore à l’ordre du jour. Le projet reste tributaire d’un contexte politique complexe et de décisions à venir. Toutefois, les données issues de l’expérimentation constituent d’ores et déjà une base solide pour faire avancer le débat. 

Le programme As Du Cœur, validé par le comité technique de l’innovation en santé, a prouvé que l’activité physique adaptée (APA) est efficace, reproductible et viable économiquement. Azur Sport Santé plaide donc pour son remboursement par l’assurance maladie.

Cependant, le Ministère de la Santé attend la fin des expérimentations de l’article 51 pour se prononcer. Une approche par grandes familles de pathologies est privilégiée, et As Du Cœur pourrait devenir un modèle pour les prises en charge cardiologiques.

Malgré des avancées prometteuses, aucune décision officielle n’a encore été prise. Le débat reste ouvert, appuyé sur des données solides.

Nous contacter au sujet d'As du Cœur

Retour

Partager
Nous poser une question, nous contacter