Si les bénéfices de la pratique d’une activité physique adaptée (APA) sont désormais bien démontrés dans le cadre de la prévention secondaire et tertiaire des maladies chroniques, ces bénéfices ne se concrétisent que dans le cas d’une pratique régulière et durable. Or une partie importante des populations concernées n’atteint pas les recommandations de pratique, ce qui peut notamment s’expliquer par des barrières psychologiques ou motivationnelles.
Cet article se propose de faire la synthèse des connaissances actuelles concernant les freins et leviers motivationnels identifiés par les recherches conduites au niveau international, et de fournir des recommandations aux professionnels désireux de mettre en place des interventions visant à promouvoir une activité physique pérenne chez les malades atteints de maladies chroniques.