L’étude ci-dessous (utilisant des critères de qualité stricts pour extraire les données de 58 articles sélectionnés parmi 160.000 et portant sur près de 260.000 sujets de 67 ans en moyenne) conclut que la pratique régulière d’AP réduit de 20% le risque de démence (21% pour la démence vasculaire, 14% pour Alzheimer…).
Que sait-on déjà sur ce sujet ?
► La maladie d’Alzheimer et les démences apparentées constituent un problème majeur de santé publique et leur prévalence devrait se multiplier dans les décennies à venir.
► De plus, il n’existe pas de médicaments pour arrêter ou inverser le processus de démence. En revanche, les interventions sur le mode de vie peuvent aider à retarder ou à prévenir les démences.
► L’inactivité physique est associée à une augmentation de l’incidence de la démence
Ce que cette étude apporte
► Dans cette méta-analyse portant sur plus de 250 000 participants, l’activité physique était significativement associée à une diminution d’incidence de la démence toutes causes confondues et de la maladie d’Alzheimer, indépendamment de la durée du suivi, de l’âge initial et de la qualité de l’étude.
► Enfin, les décideurs politiques devraient soutenir des stratégies d’intervention ciblant l’augmentation sociétale de l’activité physique au milieu de la vie, car celles-ci peuvent réduire l’incidence de la démence.
Source : https://bjsm.bmj.com/content/bjsports/early/2022/03/14/bjsports-2021-104981.full.pdf
Iso-Markku P, Kujala UM et coll. : Physical activity as a protective factor for dementia and Alzheimer’s disease: systematic review, meta-analysis and quality assessment of cohort and case–control studies. Br J Sports Med 2022: doi:10.1136/bjsports-2021-104981