Le mois dernier, la revue scientifique Lancet a publié les résultats d’une étude démontrant à nouveau les effets protecteurs de l’activité physique sur les maladies cardiovasculaires.

Un groupe de chercheurs a investigué les relations entre activité physique, mortalité et incidents cardiovasculaires sur plus de 130 000 individus, âgées de 35 à 70 ans, pendant 7 ans, dans 17 pays. Les participants ont été invités à évaluer leur niveau d’activité physique par semaine à partir d’un questionnaire scientifique validé (IPAQ). Ces personnes ont été suivies en moyenne pendant 7 années durant lesquelles les décès et les incidents cardiovasculaires ainsi que les autres facteurs de risque de maladies cardiovasculaires ont été enregistrés.

Après analyse des résultats, il a été observé que le nombre de décès et d’incidents cardiovasculaires était plus important chez les participants ayant un niveau d’activité physique inférieur à 150 minutes par semaine à intensité modérée. Les personnes qui avaient un niveau d’activité physique suivant les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (≥ 150 minutes par semaine à intensité modérée) ont été associées à un risque de mortalité et, ou d’incidents cardiovasculaires plus faibles.

Quelque soit le pays, et le type d’activité : récréative ou non récréative (jardinage, taches ménagères, déplacements actifs, etc.), l’activité physique peut permettre de réduire de 20 à 30 % le risque de mortalité, et en particulier lorsqu’il est lié à un incident cardiovasculaire. Cette diminution des risques a été observée lorsque les individus avaient une activité physique à intensité modérée comprise entre 150 et 750 minutes par semaine.  A partir de ces résultats, l’étude conclue que la promotion de l’activité physique pourrait être une approche peu couteuse pour éviter un nombre important de décès dans le monde.

Source:

Lear, S. A., Hu, W., Rangarajan, S., Gasevic, D., Leong, D., Iqbal, R., … & Rosengren, A. (2017). The effect of physical activity on mortality and cardiovascular disease in 130 000 people from 17 high-income, middle-income, and low-income countries: the PURE study. The Lancet.

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