Le vélobus/pédibus combine écologie, mobilité active et sensibilisation à la sécurité routière. Voici trois exemples de mise en place d’écomobilité scolaire :

#1 – L’association “Le Nez au vent” d’Agnès Laszczyk (ingénieure agronome à la retraite) s’inspire de la Suisse pour expérimenter des systèmes de ramassage scolaire actifs. En place depuis 2009, ce système prend en charge une vingtaine d’élèves de la commune de Marolles-en-Brie (Val-de-Marne). Le fonctionnement :

  • 3 lignes (le parcours le plus long est de 1,2 km et dure 30 min)
  • des horaires de passage précis
  • des panonceaux ludiques avec des noms de superhéros (Batman, Buzz l’éclaire…)
  • des parents en télétravail, des grands-parents et/ou des associations de quartiers qui accompagnent les élèves jusqu’aux portails des écoles maternelles et élémentaires

« Les enfants marchent tranquillement, ils voient les arbres fleurir dans les jardins, ils s’aperçoivent que la pluie n’est pas un problème, ils arrivent éveillés et heureux en classe. »  – Agnès Laszczyk

D’après Elin Lundmark, de la FUB, en Suède, les enfants sont encouragés par la capacité des encadrants à rendre les activités ludiques. Les enfants reçoivent des missions à accomplir sur le trajet, comme compter les chiens ou les autres cyclistes, puis les chiffres sont intégrés au cours de maths. Cela les motive à réemprunter les moyens de transport actifs.

 

 

#2 – À Lille c’est depuis 2010 que les lignes de vélobus de l’école Bara Cabanis rencontrent du succès :

  • 2 lignes sont en place grâce à l’implication de parents volontaires
  • l’arrivée des groupes d’enfants à vélo génère des envies chez d’autres enfants et incite des parents à rejoindre la démarche

 

 

#3 – À Isle (à côté de Limoges), la JA Isle Vélo et l’association Véli Vélo reconduisent leur projet de vélobus suite au succès de l’an passé :

  • 25 enfants sont pris en charge grâce à la mobilisation des parents et de bénévoles
  • tous les vendredis du mois de mai à partir du 6 mai et jusqu’aux vacances d’été !