Afin d’évaluer l’impact de la pandémie de la COVID-19, l’association Azur Sport Santé a réalisé un état des lieux de la situation des structures proposant des créneaux d’activités physique adaptée personnalisée (APAP) et / ou sport santé bien-être (SSBE) de la région Sud Provence Alpes Côte d’Azur.
Un questionnaire a été envoyé à 500 structures afin qu’elles puissent détailler les conséquences de la pandémie sur leurs activités.
Azur Sport Santé vous propose une synthèse des 170 réponses analysées.
Les résultats de ce sondage ont révélé :
Une baisse significative des séances dispensées depuis le premier confinement.
D’une part le nombre moyen de séances entre la période avant le premier confinement et aujourd’hui a diminué de 56,9%.
D’autre part le nombre de séances dispensées par les structures a nettement chuté. A ce jour nous relevons 61 structures qui ne proposent pas de séance contre 9 structures avant le premier confinement (+566%).
Une transition vers le distanciel au dépend parfois du présentiel.
Plus de la moitié des structures (57%) proposent actuellement des séances en distanciel pour pallier aux difficultés des contraintes sanitaires.
Et 44% des structures ne proposent plus de cours en présentiel malgré les mesures du déconfinement partiel du 16 décembre 2020.
De nouvelles craintes ont fait leur apparition.
Nous pouvons répartir les craintes explicitées par les structures en 5 catégories:
- Une crainte importante concerne leurs adhérents : peur de les perdre mais aussi crainte qu’ils se démotivent ou que leur santé se dégrade. Cette préoccupation concerne 44% des structures.
- Nous relevons également des craintes concernant la survie des structures, 11 % d’entres elles craignent de ne pas survivre à la crise.
- L’organisation représente une difficulté à surmonter pour 16% des structures. 15% d’entres elles déclarent que le contexte a impacté leur dynamisme.
- Enfin, 14 % ont peur de ne pas pouvoir payer les salaires ou les factures.
Malgré cela de nombreuses structures gardent la motivation pour retrouver un dynamisme et relancer leurs activités.
Plus de la moitié (58 %) des structures pensent avoir recours à des actions de promotion, d’innovation, de communication ou encore d’animation pour relancer leur activité après la crise. Certaines structures pensent par exemple développer leur activité avec des nouveaux créneaux ou encore diversifier les activités proposées.
Ces données sont en cours d’analyse plus poussée afin d’être publiées dans un futur proche.